Il faut bien qu’il y ait un observateur. Nous avons constaté que si nous observons une particule, un objet, nous faisons exister cet objet et que lorsque nous ne l’observons plus, l’objet n’existe pas. Comment accepter que si j’observe cette rose, elle existe ? Et que si je la mets dans la pièce à côté, elle n’existe plus ? L’école de Copenhague a poursuivi cette pensée, mais Einstein se refusait à l’accepter. C’est l’arrivée de Max Planck et du sub-quantique qui ont changé notre vision. Nous sommes en attente, mais nous n’attendons pas la même chose. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu, après l’avoir été déjà, il y a eu entre-temps un faire être qui est infini, un pouvoir être infini, dont nous ne connaissons pas la finalité.
Mounir Hafez – 7 septembre 1991