Le matin il y a un moment de clarté, comme si vous entriez dans une autre lumière, autre que celle de la conscience normale. Il y a une autre lumière le matin. Le matin nous avons une sensibilité originale et indépendante … Après arrive la clarté de la conscience ou celle de l’intelligence. Peut-être ne pas s’appuyer trop sur : « Je suis une femme », « La conscience est ce qui dirige la personne », «Il y a le je, le moi ». Ces idées ne font que brouiller les cartes, ce sont des clichés qui ne correspondent pas à une réalité. C’est une espèce de nomenclature absolument abstraite.
Mounir Hafez – 19 octobre 1988